Hier, jeudi 18 novembre, l'étape vannetaise de l'Agile Tout avait lieu pour la seconde année. Merci à Dominique De Premorel, toute l'équipe d'organisation, à l'ensemble des orateurs et des participants. Une journée riche et de très grande qualité.
Pour éviter la procrastination (fait de remettre à plus tard ce que l'on peut faire maintenant) et me retrouver à ne jamais écrire cette article, je me lance dés aujourd'hui.
Voici en vrac ce que j'ai vu et vécu... et c'est loin d'être exhaustif
- Même les vaches se mettent aux QRcodes... se sont elles mise au Lean Startup?
vous pouvez flasher directement à partir de la vidéo sans avoir à mettre les bottes.
- Tout commence par l'introduction de Dominique de Premorel qui m'embarque tout de suite dans se sentiment de faire parti d'un mouvement mondiale qui va même au delà de l'agilité.
- Régis Médina, un orateur passionant pour ceux qui ne le connaissent pas, prend fluidement la suite par la keynote. Il nous présente de façon percutante les valeurs et les pratiques agiles en nous parlant à travers nos propres expériences. Je ne sais pas si cette explication est bien claire, le mieux serait de le voir à l'action.
- Damien Thouveniion et Lan Levy me font réviser les bases de l'agilité dans un atelier bien agréable mélangeant des personnes de tous niveaux de connaissance et d'expérience.
Une discussion spontanée autour de la confiance m'a particulièrement touchée. Si j'avais une seule phrase à retenir, la voici. LA CONFICIANCE IMPLIQUE QUE TOUS RECONNAISSENT LEURS VULNERABILITES. J'en profite pour rappeler que la confiance fait parti des 12 principes agiles. La confiance en soi, la confiance dans les membres de l'équipe, la confiance dans le client, la confiance dans ce qui va arriver... Si ce sujet me touche autant, c'est peut être que je ne reconnais pas encore suffisamment mes vulnérabilités?
- Philippe Houssin mentionne un concept que je ne connais pas encore "La simplexité".
J'ai pu apercevoir sur l'un des slides de Philippe Houssin et Patrice Petit "Sans innovation... la société meurt", suite à mon interpellation sur ces quelques mots, ils m'indiquent que ça vient de la sociologie...
Sans vouloir remettre en question cette affirmation, je reviens sur ces deux dernier mots : "La société meurt".
Est-ce anormal que la société meurt un jour? Est-il en notre pouvoir d'éviter que la société meurt un jour? Il me semble légitime que nous agissions pour la prolonger comme nous pourrions nous pourrions agir tenter de faire vivre un grand-père un peu plus longtemps pour qu'il continu à nous transmettre ce qu'il a appris en vivant... Les cycles naturels semblent nous montrer que toute chose a un commencement, une durée puis une fin... et cette fin laisse la place pour que quelque chose de nouveau commence. Nous pouvons l'observer chacun par nous même et nous référer aux sciences modernes. C'est le cas des jours, des saisons, des plantes, des animaux, des montagnes, des continents, des planètes, des systèmes solaires.... Rien n'est sans fin ou ce qui peut sembler l'être se trouve aux limites de la connaissance humaine. Et l'histoire des sciences nous montre qu'à chaque fois que nous repoussons ces limites nous découvrons que notre hypothèse de non-fin était fausse.
Si la société doit disparaître un jour et si elle suit le cycle naturel, quelque chose de nouveau prendra sa place soit une nouvelle société où quelque chose que l'on nommera différemment.... Je trouve passionnant, la perspective de vivre la naissance de ce qui prendra la place de la société tel que nous la connaissons aujourd'hui.
En écrivant cet article une idée d'innovation m'est venue : "Un jour viendra où arrêter d'innover sera une innovation."
- Bon, étant timeboxé, je n'ai plus le temps de vous parler du reste comme l'échange entre Alexandre Boutin, Régis Médina, Laurent Morisseau et Patrice Petit animé par Christophe Keromen. Je vous invite donc à y participer directement l'année prochaine car rien ne vaut de vivre soi même les choses.